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Rambalh, c'est un pot pourri de mes lectures, un blog pour partager mes coups de coeur et de gueule. Rambalh signifie Bordel en Occitan et c'est un peu le cas de ce blog. Il est surtout né de mon besoin de garder une trace de mes lectures. Retrouvez-moi aussi sur Accros & Mordus de Lecture.

dimanche 20 janvier 2019

Un Chien de saison de Maurice Denuzière

Ce livre m’a été conseillé par Christelle et les livres lors d’une virée en librairie entre lectrices de Montpellier. Et comme je n’hésite jamais à me laisser tenter quand il s’agit d’un livre d’occasion, je l’ai écoutée et suis repartie avec ce petit livre.



Quatrième de Couverture
Quand un célibataire bien tranquille accepte de prendre en pension, le temps des vacances, le chien de son meilleur ami, l'aventure commence. Il faut reconnaître que Néron, boxer bringé, lourd de quarante kilos de muscles et de malice canine, à une étonnante propension à faire d'énormes bêtises.
La preuve est ainsi administrée qu'un chien peut bouleverser une existence quiète et organisée, tout en se révélant un compagnon fidèle et tolérant. Ce roman humoristique de Maurice Denuzière, dédié à la mémoire d'un boxer, est un livre tendre et drôle, où sont notamment évoquées : la solitude du cœur la fragilité des relations sociales et surtout, l'affection sincère dont ont besoin les chiens… et les hommes.

Mon avis
Félix est un épigraphiste solitaire, vivant dans son appartement de célibataire, rendant des services à tour de bras à ses amis et appréciant les moments où il écoute ses disques, le soir, quand personne n’est là pour le déranger. Jusqu’à ce que son ami Henry ne lui demande de s’occuper de Néron, son boxer, le temps de ses vacances familiales en Écosse.
Commence alors une toute nouvelle vie pour Félix qui, après avoir passé des années à ne s’occuper que de lui, se prend à réorganiser toutes ses journées pour le confort de son nouveau compagnon auquel il va s’attacher plus que de raison.

Un Chien de saison est un hommage rendu par Maurice Denuzière aux compagnons à pattes qui changent la vie des hommes par tout ce qu’ils nous apportent. Ils égayent notre quotidien, le rendent loufoque, parfois impossible et sont des sources d’amour inconditionnel inébranlable.

Dans un monde où les relations sociales souffrent trop souvent de l’intérêt personnel que l’on en retire, les relations que l’on construit avec les animaux sont toutes autres et c’est ce que découvre Félix. Il réapprend à nouer des liens avec les âmes qu’il croise, à passer du temps avec des personnages qui ne cherchent pas à tirer avantage de lui, à apprécier la compagnie de gens qui partagent eux aussi l’amour des bêtes.
Néron apporte beaucoup à Félix, il lui apporte un nouveau souffle de vie, une nouvelle vision des choses et, surtout, le déclic qu’il lui manquait pour prendre ses relations en main, lui qui se laissait porter par des « amis » qui n’en étaient pas vraiment et qui s’en contentait.

Dans un style assez pompeux dosé juste comme il le faut pour que cela colle à Félix et contraste à la perfection avec les péripéties causées par Néron, Maurice Denuzière nous offre un roman délicieux, qui fait sourire à plusieurs reprises et qui dénonce la vacuité de certaines relations sociales là où d’autres devraient être favorisées et même célébrées.

Un Chien de saison rappelle que l’être humain est un animal social mais que même les animaux des autres espèces peuvent se montrer bien plus humains que certains de nos congénères. Ce roman remet en perspective le sens de nos relations à travers un humour décalé sans se départir d’une certaine émotion. À lire si vous aimez les bêtes et les changements qu’ils peuvent apporter à nos vies… Ou si vous avez envie de comprendre pourquoi les animaux sont merveilleux.

NB : Mention spéciale à l’auteur qui a décidé que le personnage pas très sympa du roman était géologue. Laissez-nous, on est des gens chouettes en vrai ! Un jour notre valeur sera enfin reconnue !

« Pendant notre absence, les murs de la capitale s'étaient couverts d'affiches suggestives, indiquant, avec flèches à l’appui, comment les toutous bien élevés doivent s'y prendre pour se soulager dans les caniveaux. Cette campagne pour la propreté de Paris, qui semble attribuer aux chiens toute la responsabilité de la saleté des rues, me parut assez désobligeante pour la gent canine, dont l'éducation n'est que le reflet de celle des maîtres. »

Les avis des Accros & Mordus de Lecture

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