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Rambalh, c'est un pot pourri de mes lectures, un blog pour partager mes coups de coeur et de gueule. Rambalh signifie Bordel en Occitan et c'est un peu le cas de ce blog. Il est surtout né de mon besoin de garder une trace de mes lectures. Retrouvez-moi aussi sur Accros & Mordus de Lecture.

samedi 31 décembre 2011

Swap de Noël : merci Mutinelle !

Je me suis inscrite sur le forum Morsures & Sortilèges en septembre pour son côté attirant et ses membres : je connaissais Mutinelle via mon forum A&M et j'avais été très impressionnée par son blog, ses chroniques. Du coup j'ai sauté le pas et je ne le regrette pas ! Ne pouvant réellement contribuer au forum avec mes lectures du moment qui n'étaient pas en accord avec le thème, j'ai décidé de m'inscrire au swap de Noël pour poser ma patte : Mutinelle a gentiment accepté d'être en binôme avec moi ! J'ai appris à la connaître par ce biais et je ne le regrette pas car c'est une personne en or ! Son blog est même le tout premier partenaire du mien ! Allez faire un tour sur Muti et ses livres ! Mais pour l'heure, passons au coli !



J'ai ouvert le carton si vite que j'en ai oublié de prendre une photo ! J'ai envoyé le mien avec un peu de retard et j'ai absolument voulu attendre que Mutinelle l'ai reçu avant d'ouvrir le sien : résultat, le coli est resté plusieurs jours au pied de mon sapin, plusieurs jours de torture mais ça en valait la peine !




Côté bouquins, j'ai eu droit à Hush Hush de Becca Fitzpatrick(que j'ai dévoré le lendemain pour la peine !) et Ephémère, Tome 1 de Lauren De Stefano ! Je les voulais, Muti a tapé juste !



J'ai eu aussi la petite carte de Noël : elle est vraiment trop mignonne ! Il est a croqué ce petit ours ! J'ai aussi eu un marque-page en forme de chat que Mutinelle a pris à une association : elle a un coeur immense, c'est moi qui vous le dis ! En tout cas, ce marque-page m'a accompagnée dans la lecture de Hush Hush !



Enfin, la partie gourmande... Du chocolat ! Bon sang ce qu'il est bon ! J'en ai gardé un peu pour le plaisir de pouvoir en remanger mais ça a été dur ! Un délice ! Et la petite guirlande de Noël en forme de coeur orne déjà le sapin familial ! C'est superbe !

Bref, Mutinelle a su taper pile là où il le fallait, elle m'a fait de supers cadeaux et franchement, je ne regrette en rien d'avoir fait ce swap avec elle ! Merci aux deux fora qui nous ont permis de nous rencontrer et merci à Morsures & Sortilèges surtout pour m'avoir permis de faire cet échange avec elle !

Merci Mutinelle *.*

vendredi 23 décembre 2011

Le Goût des pépins de pomme de Katharina Hagena

Der Geschmack von Apfelkernen est l'oeuvre de Katharina Hagena, publiée pour la première fois en 2008. Le Livre de Poche a publié le roman en 2011. 285 pages.



Quatrième de Couverture
A la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin, ses souvenirs font resurgir l'histoire émouvante et tragique de trois générations de femmes. Un grand roman sur le souvenir et l'oubli.


Mon avis
Ce roman, c'est avant tout pour moi l'histoire d'une maison dont chaque recoin ravive les souvenirs de chaque protagoniste. Une maison qui a vu se succéder Bertha et Anna, deux sœurs dont l'une meurt trop tôt, qui a vu les filles de Bertha et ses petite-filles où encore une fois, l'une meurt trop tôt. Trois générations qui ont leurs secrets et leurs silences, qui ont su se soustraire aux confidences aussi longtemps que possible et dont toutes les vérités occultées par la narratrice sont retrouvées ensemble. Elle ouvre les yeux là où la famille avait coutume de les fermer et le choc est tel que finalement, elle ne sait plus ce qu'elle veut, qui elle est vraiment, et qui elle deviendra finalement.

La première chose à savoir sur ce roman, c'est qu'il est long. Long parce qu'il est fait de beaucoup de descriptions et de très peu d'action alors il ne peut pas plaire à tout le monde. Il faut vraiment aimer la description et les sensations créées grâce à de simples mots pour pouvoir lire ce livre. Si on préfère l'action, l’enchaînement de situations rocambolesques ou prenantes, il ne faut peut-être pas tenter l'expérience. Par contre, pour les amateurs du genre... Foncez ! C'est un peu comme Le Parfum de Süskind : encore un auteur allemand qui réussit grâce à ses mots à nous faire sentir les odeurs de cette maison, à nous faire entendre ses bruits typiques. On voit clairement les paysages avec une bonne part de liberté laissée à notre imagination... Bon, la comparaison avec Süskind est bien sûr juste là pour comprendre la naissance des sensations parce qu'il faut le dire, Patrick Süskind est un maître, pas Katharina Hagena qui se débrouille bien mais où on sent un manque de naturel dans son texte (peut-être du à la traduction) : l'auteur se perd souvent dans des suites d'idées mais ça sent vraiment l’enchaînement trop calculé, pas suffisamment spontané selon moi, comme lorsqu'on s'amuse à utiliser des mots compliqués pour donner un « genre » à une phrase. Heureusement, cet aspect n'enlève pas de plaisir à la lecture.

Les personnages sont étranges, notamment Max dont l'arrivée d'Iris semble être la seule chose qui manquait à sa vie : peut-être une touche de romance exagérée à l'extrême mais nécessaire à l'auteur pour argumenter son épilogue... Iris, elle, est simplement la narratrice. Elle est une femme de cette famille si touchée par les drames et la vie mais elle est surtout la moins intéressante du lot : celle dont le caractère est le moins fort, celle qui se retrouve avec toute l'histoire de ces trois générations de femmes sur le dos, celle qui a la clé de cette maison chargée d'histoires. Elle n'est pas intéressante mais bizarrement, c'est ce qui fait d'elle un personnage utile et stable par rapport aux histoires des autres femmes qu'elle nous raconte. La vie des autres femmes n'est pas non plus tellement creusée:les faits marquants sont racontés mais le mystère reste et c'est ce qui fait tout le charme de ce roman, de cette famille.

J'avoue que j'ai aussi aimé ce roman à cause de son côté campagne, nature, ancien. J'aime les vieilles histoires de famille sortir des fonds de tiroirs, j'aime les grands espaces, les vieilles pierres, le côté apaisant d'un lieu familier. Ce roman avait tout pour me plaire même si, je dois le dire, la description est un frein à la vitesse de lecture : il m'a fallu plus de temps qu'un roman normal à cause de la longueur des chapitres et de mes moments lectures se limitant aux transports pour aller en cours. Je le conseille à ceux qui aiment les thèmes abordés et les romans descriptifs, à ceux qui aiment les romans familiaux, les romans générateurs de sensations. Mais aussi à ceux qui veulent s'essayer à tout ça parce que franchement, c'est agréable à lire. Les critiques m'avaient prévenue de la longueur des descriptions et du peu d'action alors je n'ai pu que profiter du reste et franchement, ce qui reste est vraiment riche.

Un moment chargé d'histoire et de sensations.

mardi 13 décembre 2011

Les Revenants Tome 4 : Le Parfum du Ruban Vert

Et voilà ! Je ne voulais pas que ça arrive mais tanpis... J'ai tellement laissé trainer cette chronique dans ma cervelle que certaines de mes remarques au moment de ma lecture se sont mystérieusement évaporées... Damn ! Ce tome est le dernier de la tétralogie Les Revenants de Jean Molla que j'ai décidé de reprendre. Publié en 2009 aux Editions Rageot, 303 pages.



Quatrième de Couverture
"Violaine ouvrit le coffret et en retira le mince ruban de velours vert qu'il renfermait. Du pouce, elle en savoura la douceur et le porta à ses narines pour en respirer le parfum.
Un léger arôme de fleurs séchées et de fruits mûrs s'en éleva. C'était désormais son seul lien avec Quentin, le fil fragile qui le conduirait jusqu'à elle..."



Mon avis
Cette fois, la quête touche à sa fin. Quentin et ses amis sont plus que jamais sur leurs gardes car Azaël se rapproche dangereusement de son but et les graines de discorde qu'il a semées tout au long des trois premiers tomes commencent à germer... Cette fois, il est tant pour nos protagonistes d'explorer d'autres mondes : Azael se sert lui de la physique et des recherches d'un labo français alors que les autres sont aidés par les Passeuses. Il ne reste que les mains à retrouver... Les mains qui sont à Gayian, un monde similaire au notre durant le Moyen Âge... Seulement, les Passeuses ne peuvent aider les compagnons de Quentin à arriver tous au même endroit : ils vont devoir d'abord se retrouver avant de pouvoir récupérer les mains qui font partie du tyran du monde de Gayian...

Ce tome rattrape mon ennui ressenti dans le tome 3 : c'est sûrement parce qu'on explore enfin un autre monde, qu'on quitte notre petit cocon terrien pour s'aventurer dans un lieu qui fait de ce tome un roman d'heroic fantasy... Et puis c'est sûrement parce que l'enchainement de l'action a réussi à éclipser les sentiments entre Quentin et Anne, les sentiments de Violaine, ... Toutes ces choses qui sont un peu lourdes au final.

L'histoire du tyran de Gayian est belle. Ce n'est pas le premier mot qui vient quand on la découvre mais au final, même si elle est teintée d'horreurs, elle a quelque chose de beau dans le sacrifice plus ou moins valeureux : tuer son frère parce qu'on sait qu'on sera un tyran moins "tyrannique", c'est quand même fort je trouve. Contrairement aux autres personnages, lui sait vivre avec une part de la statue. L'auteur ne le développe pas mais ce personnage est sûrement l'un des plus forts de ce bouquin rien que pour ça. Alors oui, je ne dis pas que le personnage est bénéfique, le mieux aurait été comme tous les autres avant lui de se débrouiller pour tenir les mains hors de portée des autres mais je ne sais pas, je comprends son geste (geste que je ne comprendrais cependant pas s'il s'avérait être fait dans notre réalité, allez savoir).
Violaine est dépassée... Il était temps ! Il était temps que son amour la dévore au point de flancher, au point d'aller trop loin et surtout, au point de causer du tort à Anne (elle est agaçante celle-là, c'est fou). Je pense que c'est le personnage d'Anne qui est au centre de tous les points négatifs que je soulève : elle est insupportable, elle niaise malgré les efforts de l'auteur pour lui offrir une personnalité... Comme Quentin. J'en reviens à ma conclusion de la dernière fois : les héros choisis par Jean Molla ne sont pas les personnages les plus intéressants.

Je n'ai pas été surprise par le dénouement concernant Violaine : les indices semés par l'auteur sont trop parlants à mon goût pour rater ce qu'il va se passer. Par contre, je ne m'attendais pas à ce que les autres personnages aient cette issue, et que Nicolas soit au final le gardien du secret... Je n'en dis pas plus pour ceux qui voudraient lire la saga mais la fin, même si elle m'a surprise, reste bateau quelque part.

Pour conclure sur la saga entière, je pense que l'auteur a placé la barre très haut avec le premier tome et qu'il a eu du mal à développer correctement ses personnages... Quentin et Anne sont devenus inintéressants pour moi alors qu'ils revenaient sans cesse au fil des pages. Les personnages "secondaires", eux, méritaient beaucoup plus. Mais en éclipsant les soucis à ce niveau, ça reste une très bonne tétralogie qui nous permet d'être transporté dans le temps mais aussi dans les mondes de l'univers en seulement quatre tomes : chapeau ! Je le conseille aux fans du genre.

Une bonne saga qu'il était temps de terminer !

jeudi 1 décembre 2011

Nouvelle tenue pour une saison déjà bien entamée !

Je profite de ma grosse pause net du jour pour enfin installer le design automne qui traîne sur mon petit ordi depuis des semaines : Halloween, c'est bien, mais ça commençait à faire peur quand même ! On reste dans les tons mais avec une touche plus douce, plus calme dans un monde de brute !



Ce nouveau design, c'est l'occasion de me filer un grand coup de pied au derrière et de me dire qu'une fois mes exams passés, je vais pouvoir remettre en route mon petit blog qui se sent abandonné en ce moment. Je l'entends pleurer dès que mes yeux se posent sur lui, pas vous ?

Pour toi petit blog !