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Rambalh, c'est un pot pourri de mes lectures, un blog pour partager mes coups de coeur et de gueule. Rambalh signifie Bordel en Occitan et c'est un peu le cas de ce blog. Il est surtout né de mon besoin de garder une trace de mes lectures. Retrouvez-moi aussi sur Accros & Mordus de Lecture.

vendredi 21 septembre 2018

Les Royaumes Démoniaques, Tome 1 : La Roche des Âges de Christopher Evrard

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas pris de Service de Presse et c'est chose faite avec le retour des partenariats sur Accros & Mordus de Lecture. Merci à l'auteur pour sa confiance et à L'erreur sociale pour la partie correction !



Quatrième de Couverture
Et si vous suiviez l'histoire d'un univers où l'horreur et la violence côtoient la féerie et la beauté ?
La magie et les combats forgent la réalité au jour le jour, tandis que les légendes et mythes résonnent dans l'inconscient collectif comme des promesses d'un jour meilleur, telle la mystique roche des âges que Ciwen, un mage de foudre, recherche désespérément.

Dans une existence où le macabre fait partie du lot quotidien...
Quel est le sens de la vie ?
Quelle signification donner à des concepts comme l'amour et la haine, ou la guerre et la paix ?
Comment les définir et les dépasser ?
Tant d'éternelles énigmes qui se posent à chaque instant, les réponses apparaissant dans le noir, telles des lucioles fuyantes.

Mon avis
Le premier tome des Royaumes Démoniaques nous entraîne dans une quête haletante à la poursuite d’un idéal qui se heurte aux prémices d’une guerre qui changera sans aucun doute possible la face du monde.

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman de fantasy, dans un style épique, chargé de différentes thématiques. Classé plutôt en dark fantasy (une première pour moi), ce premier tome explore les recoins d’un monde à travers ses peuples, ses relations dominants–dominés, ses mystères et surtout, sa magie ancestrale oubliée. Visiblement, le schéma choisi se rapproche des imbrications que l’on retrouve dans les jeux vidéo épiques mais ça, je ne peux le confirmer, n’étant pas du tout joueuse. Par contre, ce que je peux vous dire, c’est que les ingrédients pour une telle saga comme on l’imagine quand on est une noob comme moi sont là et sont efficaces.

Le prologue ne m’a pas mis l’eau à la bouche : il est bien trop vague, trop flou pour servir d’entrée en matière à mes yeux mais sans que cela soit un problème pour moi. J’aime à revenir au prologue en fin de lecture, une fois l’histoire intégrée pour prendre pleinement conscience de la mise en place du suspense. Attention cependant, le tome 1 ne m’a pas permis de comprendre l’ensemble du prologue : j’ai quelques clés mais le voile n’est pas suffisamment levé sur cette mise en bouche, ce qui pousse à se poser de nouvelles questions sur l’intrigue.
Ce prologue peut sûrement rebuter des lecteurs, car très descriptif, mystérieux et trop peu révélateur du contenu du roman mais il ne faut pas s’en contenter. C’est en se glissant peu à peu dans le premier chapitre que tout commence, que le goût de l’aventure nous étreint et nous pousse à plonger tête baissée dans l’histoire aux côtés de Ciwen, notre compagnon de route.

Mage de foudre, Ciwen est un personnage marginal dans un monde qui semble codifié, où chacun a sa place. D’un caractère aussi explosif que ses capacités magiques, il agace par son manque de réflexion en même temps qu’il nous touche par ses idéaux naïfs, presque enfantins. Et c’est l’impression générale qu’il donne : un homme bourru, forgé par une vie tout sauf facile, aussi loin que ses souvenirs remontent, et rêvant d’un monde plus doux, sûrement pour permettre à l’enfant qui n’a pas pu profiter de l’insouciance des jeunes années de se reposer enfin. Beaucoup de personnages autour de lui en savent plus sur qui il est que lui-même, plus sur les raisons de sa présence ici que ce qu’il imagine. Et il a un peu ce côté Harry Potter finalement, ce héros malgré lui à qui personne n’ose dire l’étendue de la quête qui l’attend (que ce soit pour son bien pour leur propre intérêt). Il incarne plutôt bien ce héros de quête épique, mystérieuse, à qui on se lie progressivement.

Ce grand enfant aux pouvoirs dévastateurs qu’est Ciwen évolue aux côtés de différents personnages, qu’ils soient alliés ou opposants francs, compagnons intéressés ou naturellement attirés par lui. De Torwha, l’araignée géante ancestrale à Taskem, un nain comme on les aime dans ce type d’univers, en passant par Olivia, l’ondine aux lourdes épreuves passées, les personnages qui œuvrent pour une cause qui nous touche ne sont pas manichéens et c’est agréable. Ils sont à classer du côté du « bien » mais sans être des images de sainteté, sans être infaillibles non plus. C’est un aspect auquel je tiens dans mes lectures et que j’ai beaucoup apprécié. Pour ce premier tome, seul le but des démons et de la « hiérarchie » au-dessus reste trouble, non expliqué pour l’instant, et donne une impression de manichéisme bien stéréotypé. Je ne sais pas ce qu’il en sera dans la suite mais mon amour des nuances de gris entre le blanc et le noir me laisse espérer qu’il y aura quelque chose de plus profond derrière.

Sur la construction des personnages, il y a un bon travail de fait, j’ai simplement tiqué sur certains dialogues de Ciwen mais, avec du recul, mon interprétation personnelle du personnage peut coller avec ce point. Pour un personnage n’ayant pas eu une vie normale, encore moins facile, avoir des réactions orales excessives n’est pas incohérent. Par contre, j’ai plus de mal à saisir Olivia, notre ondine, et c’est sûrement parce qu’elle-même ne sait pas réellement qui elle veut devenir et sur quelle voie elle doit se lancer. Elle se cherche entre vengeance et devoir, se perd en réactions et convictions qu’elle doit ajuster à la réalité de la situation et de ses responsabilités.

L’intrigue devient rapidement prenante, nous plongeant dans un monde où écraser les plus faibles semble être le maître-mot, où l’espoir a quitté la plupart des êtres vivants et où les choses empirent d’un coup sans que personne ne sache par quel bout prendre cette situation. Les combats paraissent réalistes, l’auteur n’a pas peur d’empiler les cadavres pour servir son histoire et certains détails poussent même à l’écœurement. Dans le bon sens du terme : les réactions physiques sont réelles juste à travers les mots, les images réalistes et crues viennent frapper l’univers magique qui n’a rien de bucolique. J’ai tendance à être émerveillée par les univers de fantasy et, ici, c’est le cas mais l’horreur qui jalonne certains événements vient me rappeler qu’il ne s’agit pas d’un conte de fées où ces créatures volantes sont mignonnes et espiègles. Ici, la guerre est lancée avec fracas sur un fond d’apocalypse à venir, avec encore de nombreux mystères dont nous n’avons pas les clés et que j’avoue avoir envie de comprendre. Pour cela, il me faudra lire la suite des aventures de Ciwen !

Il s’agit d’un livre auto-édité où la correction n’a pas ôté toutes les coquilles mais, clairement, il ne reste pas grand-chose et cela ne gêne en rien la lecture. On imagine sans problème l’ampleur du travail pour ce type d’édition et on le salue (ce n’est pas dans tous les romans auto-édités que l’on trouve si peu de coquilles, rappelons-le).

À travers ce premier tome j’ai plongé pour la première fois dans l’univers de la dark fantasy et j’ai bien apprécié ma balade. L’univers mis en forme est vraiment intéressant et l’intrigue qui s’y dessine promet pas mal de rebondissements et de frissons. Je regrette de ne pas avoir eu plus d’informations à me mettre sous la dent concernant les motivations des démons ou encore les rouages politiques de ce monde mais je pense que le tome 2 devrait permettre de saisir plus en détails ces points. N’étant pas une grande connaisseuse de ce genre littéraire, je ne saurais dire s’il conviendrait aux grands habitués mais je pense que les lecteurs appréciant la fantasy en général y trouveront leur compte.

Je remercie Christopher Evrard pour sa confiance en Accros & Mordus de Lecture pour cette lecture en avant-première.

Et en bonus, un petit aperçu des illustrations de Jenny Burgy qui accompagneront la version publiée en décembre prochain :





Les avis des Accros & Mordus de Lecture

Une version illustrée du premier tome par Jenny Burgy sera disponible dès le 6 décembre 2018.

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vendredi 7 septembre 2018

La Vague de Dennis Gansel (2008)

Encore une fois, je fais un petit article pour un film vu lors d’un visionnage commun sur Accros & Mordus de Lecture. C’est fou ce que j’aime regarder des films avec d’autres A&M, ça stimule et rend le visionnage tellement plus intéressant !



Synopsis
En Allemagne, aujourd'hui. Dans le cadre d'un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d'un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s'avérer tragiques.

Mon avis
La Vague est un mouvement autocratique mis en place par un professeur d’histoire politique dans un lycée allemand : le but est de faire comprendre aux élèves en quelques jours à quel point le pays n’est pas à l’abri d’une nouvelle dictature. Seulement, l’expérience dépasse le cadre de la salle de classe et la vitesse à laquelle les choses évoluent mais surtout dégénèrent est impressionnante.

Basé sur une histoire vraie, La Vague décrit à la perfection l’écran de fumée qui obstrue la vision des adolescents devant la mise en place d’une dictature. À travers un sentiment de cohésion, d’appartenance et de fierté, les jeunes élèves ne voient pas les travers de leur mouvement tant ils sont transcendés par les effets positifs qui les enveloppent. Ils travaillent ensemble, se dévouent à une cause, constituent progressivement un club dont tout le monde veut faire partie et ils ne se rendent pas compte de l’engrainage qui accélère dans la mauvaise direction.

L’uniformisation de la pensée, du comportement mais aussi du physique prend vite racine dans cette classe et commence à s’insinuer partout dans l’école où chacun veut avoir son rôle à jouer, quitte à devoir écraser ses camarades de route. Tout s’enchaîne très vite, les choses dégénèrent en moins d’une semaine et cette accélération colle parfaitement à l’idée qui est véhiculée par ce film : il n’est pas toujours évident de se rendre compte de la situation dans laquelle on a mis les pieds, c’est la base même de la manipulation de masse.

Ce sentiment d’unité qui est la base de l’engouement des élèves est aussi salvateur que dangereux : appartenir à un groupe, se sentir soutenu, savoir que l’on n’est pas seul rassure mais pousse ici à aller toujours plus loin. Surtout pour les élèves habitués à être en marge, pour ceux aussi qui n’ont pas confiance en eux et qui tâtonne dans l’océan social qu’est un lycée. Les esprits les plus faibles semblent même être ceux qui s’engagent plus intensément dans la cause, cette cause qui devient leur cause, le sens de leur vie à une vitesse fulgurante, à la vitesse de cette vague qui rassemble chaque élève croisant sa route, prête à réunir comme à détruire.

Entrer dans le détail des personnages n’est pas nécessaire, je vais seulement aborder les rôles types joués qui sont importants dans l’avancée de l’histoire. On retrouve le sportif populaire et gentil qui est déjà dans son élément au sein d’un groupe soudé et trouve naturellement sa place parmi les leaders, sans avoir réellement à fournir un effort important. Il y a l’élève populaire drôle et d’origine étrangère, sportif lui aussi, qui se donne corps et âme à la cause pour montrer qu’il est autant intégré que les autres au système. Il y a aussi l’adolescent peu sûr de lui, qui cherche la reconnaissance et l’approbation de son professeur et qui va se révéler être le soldat sans réflexion parfait, celui qui fera tout pour recevoir de petites gratifications, celui qui a besoin d’avoir enfin une place quelque part. On retrouve aussi la fille populaire, sûre d’elle, contente d’être dans le mouvement jusqu’à ce que sa position de leader soit menacée : elle ne se pose pas de questions parce qu’elle peut perdre son « trône » mais plutôt parce que ce n’est pas le travail ou la réflexion qui permet aux autres de monter, mais bien un engagement tête baissée et des actes qui deviennent immoraux. Enfin, on retrouve aussi une multitude d’élèves/pions, voués à mettre en place une hiérarchie plutôt pyramidale et promouvant haut et fort La Vague à tous.

À travers ce film, la prise de conscience sur la rapidité de la mise en place d’un mouvement totalitariste est réelle. Même si j’ai trouvé ces adolescents peu réfléchis finalement et assez terrifiant dans leur façon de se laisser manipuler sans problème, je me dis que le tout est bien joué et bien pensé. L’Histoire nous apprend le passé, les erreurs à ne pas reproduire mais nous montre aussi à quel point l’être humain oublie très vite les limites morales entre le Bien et le Mal au profit de son bien-être : pour se sentir membre du mouvement, ces jeunes sont prêts à tout et ne réfléchissent plus volontairement.

Aujourd’hui, on se rend bien compte de la nécessité de se sentir appartenir à un groupe. Et c’est notamment pour cela que, par exemple, le football rassemble autant en France et que la dernière Coupe du Monde a créé un mouvement d’unité nationale. Il est difficile de trouver actuellement une cause politique ou idéologique qui rassemble à ce point parce que nous restons marqués par l’histoire et nous avons du mal à nous immerger dans une cause, peut-être par peur d’en oublier notre identité au profit du groupe. Mais que se passerait-il si un mouvement politique réussissait à rassembler autant que le football ? Serions-nous capable d’en saisir les mauvais côtés pour savoir quand dire stop ? Après tout, un mouvement totalitaire peut avoir les meilleures intentions du monde, une idéologie noble, le souci c’est qu’il se place au-dessus de l’humain au profit du plus grand nombre et sombre facilement dans la répression sous prétexte d’apporter « le plus grand bien ». Et il réprime sans scrupule les idées divergentes dans ce but.

La Vague rappelle donc que nous ne sommes pas à l’abri de la mise en place d’un régime totalitaire et montre même que nous tendons de plus en plus vers un retour à ce modèle actuellement, alors que le sentiment d’inégalité est de plus en plus fort et que le besoin de s’identifier à un groupe augmente. Après avoir vu ce film, on se dit que la moindre étincelle pourrait enflammer le baril, baril qui est déjà prêt à l’usage.

Les avis des Accros & Mordus de Lecture

lundi 3 septembre 2018

The kissing booth de Beth Reekles (VO)

Je ne lis jamais ce genre de romance mais après avoir regardé le film du même nom sur Netflix, ma curiosité m’a poussé à tenter l’aventure pour deux raisons : le film n’était pas terrible mais fait le taff demandé (aaaah les Teen Movies qui permettent de se détendre sans réfléchir) et je n’avais jamais lu de roman Wattpad. L'avantage c'est que j'ai pu glisser cette lecture dans le Challenge Mini Pot-pourri de l'été sur Accros & Mordus de Lecture !



Quatrième de Couverture
Meet Elle Evans: pretty, popular - and never been kissed. Meet Noah Flynn: badass, volatile - and a total player. When Elle decides to run a kissing booth for the school carnival, she never imagines she'll sit in it – or that her first ever kiss would be with bad boy Noah. From that moment, her life is turned upside down – but is this a romance destined for happiness or heartbreak?

Mon avis
Elle Evans est populaire, gentille, drôle, mignonne mais n’a jamais eu de petit ami. Elle arrive à un âge où ses hormones lui donnent clairement envie de papillonner un peu mais il semblerait qu’aucun des garçons de son école ne s’intéresse à elle… Sauf qu’une rumeur court : Noah Flynn, le frère aîné de son meilleur ami, mettrait de grosses barrières autour d’elle parce qu’il la considère comme sa propre sœur.

On a donc la recette parfaite de la romance adolescente avec l’héroïne qui sait s’imposer, le meilleur ami toujours là pour les bêtises ou la consoler des coups durs et le garçon un peu rebelle, plus vieux, qui ne décroche pas plus de deux mots par phrase et qui a un regard qui appelle au crime.

J’ai lu ce livre en VO (le tout premier de ma vie d’ailleurs) et l’écriture est suffisamment simple pour être comprise sans problème. Trop simple même parfois, malgré les efforts de l’autrice pour nous trouver tous les synonymes existants décrivant le regard sombre, puis inquiet, puis les sourcils froncés, puis les sourires en coin… C’est tout ce qu’on retient de Noah Flynn, personnage dont le seul intérêt est d’être beau gosse et mystérieux… Sans réelle raison à ce mystère, autre que « Oh la la ma réputation est construite par les autres alors je joue le jeu et je ne montre pas qui je suis. » Ah, il est aussi du genre à dégoupiller facilement, parce qu’une petite dose de violence fait qu’il y a un garçon mystérieuse à rendre plus doux par Amouuuur.

Elle Evans est plus creusée, plus profonde et, heureusement puisque c’est le personnage principal de notre intrigue. Elle se crée des nœuds au cerveau parce qu’elle ne veut pas dire à son meilleur ami qu’elle sort avec son grand frère : on peut comprendre la peur de créer de la jalousie (pas une jalousie amoureuse, on est heureusement loin du triangle amoureux) parce qu’Elle et Lee (le meilleur ami en question) ont grandi ensemble depuis le jour de leur naissance (qui est le même).

Si l’histoire d’amour entre Elle et Noah fait le boulot demandé, nous donnant envie de les voir conclure en nous rappelant nos premiers émois adolescents, c’est bien la relation Elle et Lee qui est la plus intéressante. Pour une fois, dans une romance adolescente, les deux meilleurs amis sont réellement amis. Ils s’aiment d’un amour platonique vraiment chouette, n’ont aucune ambiguïté et sont là l’un pour l’autre. C’est clairement le gros point positif de cette histoire. C’est agréable de ne pas avoir de triangle amoureux vu et revu et d’avoir une réelle problématique amicale où nos deux amis sont prêts à faire passer ce lien au-delà du reste, comme un frère et une sœur. Lee martèle qu’il est prêt à larguer une fille si Elle ne l’apprécie pas, son avis comptant à ses yeux et, surtout, leur amitié fraternelle supplantant le reste. Et c’est finalement la même chose du côté d’Elle : c’est dans cette optique qu’elle ne veut rien lui dire et qu’elle finit même par expliquer gentiment à Noah qu’il ne passera jamais en premier.

Si le roman (comme le film) ne casse pas trois pattes à un canard, il se laisse lire (très vite même) et apprécier pour ce qu’il est. Je regrette quand même le côté creux de Noah même si, comparé au film (où son rôle se limite à celui d’une carpe douée de poings ravageurs), il a le mérite d’être un peu plus intéressant.

J’ai même poussé le vice jusqu’à lire la nouvelle annexe de ce livre, disponible sur Wattpad, qui raconte les grandes vacances de nos trois jeunes gens et qui rappelle bien que, pour Elle, Noah est un amour de jeunesse qui durera peut-être, peut-être pas, là où son amitié avec Lee est vouée à durer pour toujours. J’en garde donc ce qui m’intéresse : l’amour, c’est cool, mais les vrais amis, ceux avec qui on se construit, c’est quand même mieux.

À lire pour se vider la tête ou pour voir Noah aligner un mot de plus par phrase par rapport au film.

Les avis des Accros & Mordus de Lecture