Quatrième de Couverture
On les croyait disparus à jamais,
chassés de nos contrées par la modernité.
Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne,
les lutins se sont faits urbains !
Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs
d’agaceries, tracasseries, et espiègleries…
Ordinateurs en folie… smartphones ensorcelés… Quel est donc ce “virus” qui menace la Grosse Cité ? À peine remis de sa rencontre avec le Pizz’ Raptor, Gustave Flicman doit se rendre à l’évidence : un nouveau lutin menace la ville !
Comme par hasard, revoilà le Professeur B. Avec son aide, le jeune policier se lance sur la piste du redoutable Bug le Gnome. Vite ! Ça sent déjà le grillé…
Gustave parviendra-t-il à ne pas péter les plombs ? Car voilà ses 5 sœurs à l’hôpital, victimes d’une mystérieuse intoxication… Tandis que Bug le Gnome s’est introduit dans le Laboratoire d’Étude et de Recherche Nucléaire de la Grosse Cité…
Mon avis
Nous retrouvons Les Lutins Urbains dans le second tome de la saga, Le dossier Bug le Gnome. Bien décidé à mettre de côté tout ce qu’il a côtoyé d’étrange en pénétrant dans l’univers d’Onirie, Gustave Flicman essaie de se convaincre sans cesse que les lutins n’existent pas pour ne plus croiser leur route. Malheureusement pour lui, ses tentatives sont vaines, et c’est Bug le Gnome, spécimen fauteur de trouble, qui se met sur son chemin. Tout se détraque au sein de La Grosse Cité et Gustave se sent obligé d’intervenir. Enfin... peut-être l’y force-t-on sans qu’il ne s’en rende compte !
Nouvelle trame, nouveau personnage haut en couleurs ! Nous retrouvons toute la clique de l’Université d’Onirie avec grand plaisir, l’humour percutant du premier tome est toujours là et la magie opère à nouveau. On en apprend un peu plus sur le supérieur mystérieux qui tire les ficelles des enquêtes sur les sujets oniriques sensibles et on suit l’évolution de Gustave qui s’extrait plus encore du moule auquel il appartient. Toujours aussi loufoque, l’histoire nous entraine à nouveau dans les délires de l’auteur qui sont un vrai ravissement.
Cette fois, c’est l’omniprésence des systèmes technologiques qui est au centre de l’histoire, avec toujours cette critique de la société où chacun suit les règles sans se poser de questions. Après tout, livrer un babouin au sous-secrétariat d’Etat à la Jeunesse est tout à fait logique, non ? Et jouer avec les lois de la physique sans se préoccuper des conséquences n’a rien de bien embêtant, si ?
Renaud Marhic réussit même à offrir à ses lecteurs quelques petites connaissances en sciences, de quoi allier l’utile à l’agréable. Si avec ça, nos petites têtes blondes ne veulent pas en apprendre plus sur le Boson de Higgs, il y a un problème !
Comme avec le premier tome, j’ai pris un grand plaisir à ma lecture. L’humour est parfaitement dosé, la trame du tome intéressante, les personnages géniaux. L’évolution du héros est logique, ses interactions avec le monde qui l’entoure prennent plus de sens : Gustave grandit. Le livre se lit vite, sans accroc et c’est ce qui en fait un très bon roman jeunesse qui, une nouvelle fois, s’adresse à toutes les générations !
Merci encore une fois à l'auteur pour sa confiance et cette seconde lecture qui ne fait que confirmer mon ressenti !
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