Quatrième de Couverture
"Un frisson d'angoisse parcourut le dos d'Ewilan. - L'Appel Final mérite des jeux extraordinaires, peuple de Valingaï, poursuivit Baaldoub. Je t'ai donc concocté un programme éblouissant, un programme sanglant, un programme à ta mesure !"
Mon avis
La fin est là, toute proche. La conclusion de cette dernière trilogie consacrée à Ewilan Gil' Sayan, cette adolescente exceptionnelle que nous avons vue grandir au fil des pages mais surtout des épreuves. Et l'ultime épreuve n'est pas la plus simple, bien au contraire. Après en avoir littéralement bavé, frôlé encore et toujours la mort, Ewilan arrive au terme de cette nouvelle quête. Et, comme depuis ses débuts, elle n'est pas seule. C'est ce qui fait l'essence même des romans de Pierre Bottero, des grands romans : l'héroïne est exceptionnelle mais elle l'est parce qu'elle est entourée de personnes tout aussi exceptionnelles. Sans ses acolytes, Ewilan ne serait rien. C'était mon constat vis à vis de Salim qui est, à mes yeux, la structure essentielle sur laquelle Ewilan se construit. Cela vaut pour l'intégralité de ses compagnons de route : qu'ils soient encore à ses côtés ou qu'ils aient déjà poussé leur dernier soupir.
Encore une fois, je vais aborder l'aspect plus sombre de cette trilogie qui nous permet de grandir aux côtés de nos héros, de cette sensation d'oppression constante qui nous fait plonger tête la première dans l'univers exceptionnel de Bottero. Salim nous émerveille une fois de plus. Il n'est pas le seul et, d'ailleurs, dans ce tome, on comprend à quel point Ellana est elle aussi digne d'attention, attention que lui porte d'ailleurs une entité légendaire et on ne peut qu'être d'accord. Le retour de personnages qu'on aime, ou non, permet de mettre un point d'honneur à cette trilogie mais aussi à la précédente. On atteint un dénouement crucial, on appréhende mieux les motivations de certaines personnes et, même si on n'est triste, je remercie Pierre Bottero de ne pas traiter ses lecteurs comme des enfants qu'il ne faut surtout pas froisser. Après tout, quand on voit comment il traite ses héros quel que soit leur âge, on ne peut que comprendre qu'il en fasse de même avec nous.
L'affrontement final n'était pas aussi parfait que ce que j'aurais voulu mais, en même temps, s'il avait été plus long, plus complexe, peut-être que j'aurais décroché, que je n'aurais pas retrouvé les méthodes de l'auteur qui consistent à rendre les quêtes complexes pour ne pas s'attarder des heures et des heures sur une scène finale qui n'en aurait pas besoin.
C'est avec émotion et tristesse que j'ai quitté tous ces personnages qui m'ont accompagnée durant mes instants lectures. Et, surtout, les possibles qu'ouvre l'auteur m'ont donné envie d'en savoir plus. C'est avec avidité que j'ai par la suite enchainé avec les trilogies suivantes, pour retrouver les univers merveilleux nés de l'imagination d'un grand homme qui aura marqué la littérature jeunesse.
J’ai lu ce livre dans le cadre du Challenge A&M Retour en enfance.
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