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Rambalh, c'est un pot pourri de mes lectures, un blog pour partager mes coups de coeur et de gueule. Rambalh signifie Bordel en Occitan et c'est un peu le cas de ce blog. Il est surtout né de mon besoin de garder une trace de mes lectures. Retrouvez-moi aussi sur Accros & Mordus de Lecture.

samedi 24 septembre 2011

L'Eté d'Albert Camus

Il s'agit d'extraits de l'oeuvre Noces suivi de L’Été aux éditions folio.



Quatrième de Couverture
Qu'il suive le fil d'Ariane sur les traces du Minotaure pour évoquer Oran et ses alentours, qu'il revisite le mythe de Prométhée à la lumière de la violence du monde moderne, ou qu'il rêve à la beauté d'Hélène et de la Grèce, Albert Camus nous entraîne tout autour de la Méditerranée et ses légendes.


Mon avis
Le résumé que l'on peut trouver en quatrième de couverture est légèrement trompeur puisque ce n'est pas une sorte de recueil de légendes mais plutôt un recueil de souvenirs. Camus livre ici un essai philosophique autour des lieux qui ont marqué sa vie, entre Oran et Alger.

Je suis assez mitigée sur cet ouvrage dans le sens où je ne suis pas très passionnée par les essais, préférant de loin les romans et nouvelles. Certains passages m'ont donc perdue au milieu de pensées assez abstraites de l'auteur. Heureusement, le style de Camus est là et plusieurs passages ont réussi à accrocher mon attention et même à me séduire par leur beauté accessible à la lectrice amatrice que je suis.

Deux passages m'ont particulièrement marquée, à un tel point que j'ai même osé corner les pages pour pouvoir les relire. L'un parle des mythes et du fait que nous les faisons vivre en y croyant, nous les aidons à traverser les siècles en nous y retrouvant, quelle que soit notre époque. C'est en pointant cet aspect de la légende que Camus a réussi à mettre des mots sur ce que je ressens face aux mythes dont je raffole. Le second passage parle d'un fait qui me plait particulièrement au sujet de l'écriture : le fait que le propre du bon écrivain est de pouvoir écrire sur autre chose que lui-même, de pouvoir sortir complètement de son "ego" pour pouvoir créer un personnage qui ne lui ressemble en rien. Il a pris un exemple marquant : Sophocle a-t-il eu besoin de tuer son père et de commettre un inceste pour écrire ? Non. C'est là que je ne peux que saluer le talent immense de Camus qui m'avait déjà convaincue à travers L’Étranger.

Je n'ai sûrement pas saisi toute la subtilité de l'auteur, mais les passages qui m'ont interpellée ont su me toucher.

Un changement de vision agréable !

2 commentaires:

  1. Je ne l'ai pas lu, mais la couverture de ce livre de poche est très jolie !

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  2. La couverture donne envie : elle annonce le côté guide touristique made in Camus :D

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