Quatrième de Couverture
Une nuit, dans les rues de Pandore, Nake tombe sur un sale type qui la séquestre. Elle réussit pourtant à s’échapper et se réfugie chez sa grand-mère, une charmante vieille dame qui l’a élevée à la mort de sa mère en la nourrissant de contes de fées pour la protéger des horreurs du monde. Mais la jeune fille la retrouve morte au pied de son lit, une boîte d’allumettes nichée dans le creux de sa main. Nake s’en empare comme un précieux talisman, ayant toujours en mémoire l’histoire de La Petite Fille aux allumettes qui a tant bercé son enfance. Désemparée et seule, elle se met en quête de retrouver son père, disparu à sa naissance. Mais en fouillant dans les affaires de sa grand-mère à la recherche d'indices, Nake déniche de terrifiants secrets de famille. La vieille dame lui a-t-elle menti tout au long de sa vie ou est-elle victime d’un complot ? Que dire aussi de cette vision affreuse qui la bouleverse à chaque fois qu’elle craque une allumette, celle du cadavre d’une fillette déguisée en Blanche Neige ? Mais le pire est à venir lorsque, le lendemain, elle découvre dans le journal la photo de la même petite fille, sauvagement assassinée.
L’inspecteur Cooper et son coéquipier Michou, flic le jour travelo la nuit, vont mener l’enquête avec l’aide inattendue de mémé Cornemuse, l’infernale punaise sans scrupules qui lit dans les lignes de son tricot et voue un culte à Jean-Claude Van Damne…
Mon avis
Nadine Monfils nous entraine une nouvelle fois dans une histoire loufoque avec des personnages plus timbrés les uns que les autres. Mais, cette fois-ci, je n’ai absolument rien compris à l’intrigue. Dans La vieille qui voulait tuer le bon dieu, j’avais réussi à suivre l’intrigue et j’avais surtout pris un pied d’enfer. Là, avec ce roman, j’ai très vite perdu le fil de l’intrigue, impossible de comprendre ou même, finalement, d’avoir envie d’essayer de comprendre. La touche de fantastique m’a surprise et perdue à la fois : le décalage créé entre l’intrigue principale et les aventures de Mémé Cornemuse a été le gros point faible de ma lecture. Finalement, j’ai eu l’impression d’alterner entre deux livres complètement différents tout au long de ma lecture et c’est assez perturbant.
Concernant l’humour, il est toujours présent, évidemment. Il ne peut pas plaire à tout le monde mais j’y adhère. Seulement, là aussi, j’ai été moins emballée que lors de ma première lecture de Nadine Monfils. Le grivois et l’exagération sont les maîtres mots de l’auteur mais là, c’était inefficace par moment. Finalement, le côté déjanté de Mémé Cornemuse faisait moins naturel dans ce livre que dans La vieille qui voulait tuer le bon dieu.
La Petite fêlée aux allumettes est une petite déception, me faisant rire tout en m’agaçant par son côté fouillis. Je n’ai tellement rien compris que je ne sais même pas quoi ajouter de plus. A lire uniquement pour la délicieuse Mémé Cornemuse.
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