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Rambalh, c'est un pot pourri de mes lectures, un blog pour partager mes coups de coeur et de gueule. Rambalh signifie Bordel en Occitan et c'est un peu le cas de ce blog. Il est surtout né de mon besoin de garder une trace de mes lectures. Retrouvez-moi aussi sur Accros & Mordus de Lecture.

samedi 10 octobre 2020

L'Alchimiste de Paulo Coelho

Mon rythme de lecture est irrégulier mais, devinez quoi, ce n'est pas grave, c'est comme ça. Je réussis encore à dénicher des moments où la frénésie revient, de façon brève mais intense, et ça me suffit. C'est comme pour les chroniques : des fois, l'inspiration débarque d'un coup et je pose une nouvelle pierre à l'édifice de la mise à jour. La construction est encore en chantier mais, aujourd'hui, une petite finition des fondations débarquent avec mon avis sur ce livre qui attendait depuis bien trop longtemps dans ma PàL.



Quatrième de Couverture
'L' Alchimiste' est le récit d'une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Dans le désert, initié par l'alchimiste, il apprendra à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Destiné à l'enfant que chaque être cache en soi, 'L' Alchimiste' est un merveilleux conte philosophique, que l'on compare souvent au 'Petit Prince', de Saint Exupéry, et à 'Jonathan Livingston le Goéland', de Richard Bach.


Mon avis
L’Alchimiste de Paulo Coelho est de ces livres cocooning qui font du bien, qui nous plongent dans un calme profond et doux. La quête de Santiago est la nôtre, cette recherche du bonheur à travers la découverte de qui nous sommes, de l’accomplissement. Paulo Coelho nous invite à redéfinir ce que nous désirons réellement au plus profond de nous-mêmes.

Parsemé de révélations sur ce qui compte réellement dans la vie, L’Alchimiste illustre le fait que ce n’est pas la destination qui compte mais bien le voyage qui nous y mène. Un peu cheesy dit comme ça mais, au fond, lorsque nous surmontons une épreuve, c’est notre capacité à le faire qui nous rend fier et pas le résultat en lui-même, c’est la façon dont nous réussissons à aller au bout des choses qui nous permet d’apprécier ce que nous obtenons. C’est tout ce que conte l’auteur dans cette aventure. Santiago comprend au fil du temps que les signes ne s’offrent pas à lui comme par magie mais bien qu’il les a cueilli au fil de sa vie lorsqu’il était prêt à le faire.

Je regrette juste l’inégalité du livre que j’ai ressentie. Je me suis laissé porter sans difficulté par les trois quarts du livre mais le dernier quart de ma lecture ne m’a pas paru si fluide. Il y a un décrochage que je ne saurais expliquer si ce n’est que, finalement, plus on approche du but, plus il y a une certaine appréhension à ce que tout s’arrête. Je crois que le cheminement à tâtons est plus agréable pour moi que la dernière ligne droite, où la confiance est moins touchante que l’hésitation antérieure. Sûrement parce que ma quête est encore loin de sa conclusion et que je m’identifiais bien plus au Santiago du début qu’à celui de la fin.

Quoi qu’il en soi, c’est un conte philosophique qui fait du bien et qui m’a permis de faire une pause délicate dans un monde quotidien qui tourne toujours trop vite.

« Le jeune homme se souvint d’un vieux proverbe de son pays, qui disait que l’heure la plus sombre est celle qui vient juste avant le lever du soleil. »

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