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Rambalh, c'est un pot pourri de mes lectures, un blog pour partager mes coups de coeur et de gueule. Rambalh signifie Bordel en Occitan et c'est un peu le cas de ce blog. Il est surtout né de mon besoin de garder une trace de mes lectures. Retrouvez-moi aussi sur Accros & Mordus de Lecture.

mardi 25 février 2014

Partenaire : Il était un livre

Depuis que ce blog existe, je n'ai eu qu'une seule partenaire. Seulement, j'ai découvert des tas d'autres univers, des tas d'autres lecteurs et surtout, j'ai appris à connaître Lolly.

Lolly c'est une fille extra, au grand coeur, qui a toujours été là pour partager des projets depuis qu'on se connait. Nos discussions livresques ont toujours été passionnantes, tout comme les conversations complètement différentes qu'on a pu avoir. Et depuis un bon moment déjà, on bosse ensemble sur Accros & Mordus et ça n'est que du bonheur. C'est une correctrice de choc, une chroniqueuse parfaite, une A&M que j'aime d'amour.

Evidemment, si je vous présente Lolly aujourd'hui, ce n'est pas uniquement parce que c'est une personne en or, c'est surtout parce qu'elle a accepté d'être ma partenaire avec son blog Il était un livre.

rambalh


J'avais déjà présenté don blog précédent, Les pouvoirs des mots, mais elle a depuis changé d'adresse. Il faut savoir que Lolly est polyglotte : français, anglais, allemand, espagnol... Elle change de langue sans difficulté et lit dans ces quatre langues. Elle avait au départ un blog par langue mais a finalement préféré combiner le tout de façon plus ergonomique (d'où les jolis petits drapeaux en haut de son blog). Et c'est ce qui est magnifique avec Lolly : on voyage à chacune de ses lectures. Elle nous fait découvrir de nouveaux horizons à travers ses chroniques (elle organise d'ailleurs un challenge Travelling the world in books avec sa partenaire Patty pour ceux que ça intéresse) et c'est à chaque fois un délice.

Vous l'aurez compris, Lolly, je l'aime. J'adore sa façon de chroniquer, j'apprécie son univers et j'admire tout ce qu'elle peut faire de son blog. Ce partenariat n'est pas un hasard : son blog vaut vraiment la peine ! N'hésitez pas et faites comme moi : laissez-vous happer par ses mots !

Lolly, c'est aussi une photographe de talent, une innovatrice, une fille douée dans les arts manuels mais ça, ce sera pour la prochaine fois !

Voyagez avec Lolly !

dimanche 23 février 2014

Lady Pirate de Mireille Calmel

Je viens de refermer le second et dernier tome de Lady Pirate de Mireille Calmel. Seconde saga de l’auteur que je lis et cela me conforte dans mon envie de continuer à découvrir son œuvre !

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Quatrième de Couverture
Tome 1 : Elle se prénomme Mary Jane. Dix-sept ans à peine et déjà un destin hors du commun : habillée en garçon depuis son plus jeune âge, maniant aussi bien le fleuret que l'alexandrin, elle a été élevée comme un lord, au nez et à la barbe de sa riche et puissante grand-mère. Mais en cette année 1696, il existe peu de place pour les histoires merveilleuses dans la capitale anglaise : devenue brusquement orpheline, elle-même menacée car détentrice d'un objet menant à un fabuleux trésor, l'intrépide Mary doit s'enfuir, direction Douvres. Après une escale chez une sulfureuse espionne, elle embarque à bord de La Perle, majestueuse frégate corsaire qui va déterminer le reste de sa vie...

Tome 2 : Vengeance ! Tel est le mot qui habite le cœur de Mary Read tandis qu'elle galope sur la route de Venise. Son mari, son grand amour, l'homme pour qui elle avait posé les armes, a été sauvagement assassiné et sa fille, la toute petite Ann, enlevée. Mais Mary est pirate, elle est combattante, elle ne se résigne pas devant le malheur. De nouveau vêtue en homme, la rage au ventre, elle se lance sur les traces de celle qui a brisé sa vie, la diabolique Emma de Mortefontaine. Elle n'a qu'une piste pour la retrouver : un marquis vénitien qui détiendrait des informations capitales sur le trésor convoité par Emma. Plus fougueuse que jamais, rendue plus forte par les épreuves, Mary entre donc dans la folie de Venise, ville de toutes les mascarades et de toutes les intrigues. Dorénavant, sa vie sera faite d'errance, de combats et d'abordages, sur toutes les mers du globe. Inlassablement elle cherche à retrouver sa fille, et à comprendre quel est ce trésor fabuleux qui déchaîne tant de passion...

Mon avis
Lady Pirate, c’est une saga que l’on ne peut résumer : trop de choses se produisent en deux tomes. Mais pour essayer d’en traduire la saveur, je peux vous dire que c’est l’histoire de Mary, née dans la misère, forcée de se faire passer pour un garçon dès son plus jeune âge et qui y prend goût. Mary est surprenante, exceptionnelle quelle que soit le masque qu’elle porte et tous s’en rendent compte à son contact. Ses qualités en font son destin chaotique : on l’aime ou on la déteste, mais si on l’aime, c’est à en crever. Ceux qui ont croisé sa route donnent leur vie pour elle ou veulent prendre la sienne. Il n’y a pas de demi-mesure. Et toutes les épreuves qu’elle traverse en plus de quarante ans sont toujours liées à ces personnes qu’elle croise ou a croisé. Lady Pirate, c’est l’histoire d’une femme qui court après sa liberté et que personne ne peut asservir.

Mireille Calmel a su une nouvelle fois m’entrainer dans son intrigue, avec encore une héroïne attachante et surtout époustouflante. J’ai adoré le premier tome, l’évolution de Mary. Le second tome m’a lui aussi beaucoup plu mais j’ai perdu un peu de mon entrain. L’auteur a choisi de suivre son héroïne sur une quarantaine d’années, ce que j’aime particulièrement dans les sagas en général, seulement, je me suis lassée de certaines répétitions dans les interrogations de Mary, dans la valse de ses prétendants qui allaient et venaient. Heureusement, cela n’a en rien entaché mon engouement pour l’histoire. J’ai adoré malgré cette sensation de lassitude et c’est là que Mireille Calmel est fabuleuse. A quinze pages de la fin du livre, je me suis sentie perdue : j’avais l’impression qu’il restait encore des tas d’étapes à franchir pour Mary alors, qu’au final, les quinze dernières pages étaient suffisantes. J’en ai été étonnée, un peu frustrée de ne pas avoir plus mais, finalement, ce choix était des plus judicieux et la conclusion superbe.

Les personnages sont tous fascinants. Même les plus petits personnages de l’histoire ont su capter mon attention, du plus petit des pions de la terrible Emma de Mortefontaine à des pirates de passage dans la vie de Mary comme Gave-Panse, tous m’ont conquise. J’ai retrouvé le même plaisir que j’avais eu en lisant Le bal des louves. C’est aussi ce qui fait la force des romans de Mireille Calmel : ses personnages, même s’ils n’apparaissent que le temps de quelques pages, sont creusés, ont une sorte d’âme propre qui fait qu’ils nous marquent. J’aime quand il n’y a pas uniquement le personnage principal de creusé. J’aime cette diversité, ces caractères différents, ces modes de vie qui se croisent, se mêlent. Le dépaysement assuré par ces personnages variés est délectable. Même si Mary est au cœur de l’histoire, même si c’est elle que l’on suit constamment dans les livres, elle n’est pas la seule à laisser son empreinte.

Et le dépaysement n’est pas dû qu’aux personnages : en quarante ans d’histoire, Mireille Calmel nous fait découvrir de nombreux pays, nous fait traverser des mers, un océan aussi ! C’est un long voyage haletant qui démarre lorsque l’on commence à parcourir les premières pages de la saga. Son style simple en apparence retranscrit à merveille les sensations, les décors, les odeurs… Mireille Calmel se lit avec aisance et c’est agréable. J’apprécie particulièrement le vocabulaire qu’elle utilise, les particularités de l’époque, les détails techniques. Je me suis plongée dans le monde marin sans difficulté malgré la dose d’informations qu’elle met dans ses lignes. J’ai apprécié chaque description sans m’en lasser. Et ses dialogues sont toujours aussi efficaces : ils sont vivants, chargés de caractère et si bien rythmés qu’à aucun moment, cela n’a sonné faux pour moi. Et pourtant, je suis de plus en plus difficile en matière de dialogues. Bref, cela n’est pas un mystère, j’apprécie énormément l’écriture de l’auteur et sa façon de distiller des termes qui ne sont pas courants en les rendant naturels à la lecture.

Je ne vais pas m’étaler plus parce qu’il est évident que je suis capable de chanter encore et encore les louanges de cette saga. Les répétitions qui m’ont laissées ne sont rien à côté de tout ce qu’offre l’œuvre de Mireille Calmel et, comme je l’avais déjà compris en refermant Le bal des louves, je vais poursuivre ma découverte de ses œuvres. Parce que Mireille Calmel, c’est le dosage parfait entre Histoire, Fiction et une touche de mystère comme je l’aime !

Le Blog du Moment : Entre deux pages


Après une longue pause dans la présentation de mes blogs coup de coeur, je reviens avec une récente découverte, le blog d'une petite A&M qui se fait appeler Enorah, Entre deux pages. Passionnée de cinéma et de lecture, on y retrouve ses avis ciné comme ses avis livresques et j'aime particulièrement son oeil critique. Je vous conseille vivement son blog !

Enjoy it !

mercredi 19 février 2014

Fées à la chaîne de Philippe H. Besancenet

Gros coup de ♥ aux Editions P'tit Golem via un partenariat A&M. Merci à lolly pour cette correction (encore et toujours ma petite lolly ♥).



Quatrième de Couverture
Lyse est di-fée-rente. Elle préfère les dragons aux licornes, rêve à des endroits sombres fuis par ses semblables et s’enthousiasme pour bien pire encore. Aussi quand elle reçoit une lettre de l’Ambassade l’invitant à rejoindre ses rangs, la surprise pour les siens est de taille. Car l’Ambassade se trouve dans l’autre monde, celui des hommes. Elle regroupe l’excellence du monde magique… Pourtant tout n’est pas rose (sa couleur préférée) pour Lyse. Celle-ci espérait retrouver Aryse dans la vénérable institution, mais sa sœur aînée a disparu.

Le mot de l'éditeur :
Fées à la chaîne, de Philippe H. Besancenet, s’adresse plus particulièrement à un public de jeunes adultes. Ce roman entraîne ses lecteurs dans une fantasy urbaine et féerique aux accents steampunk, où toute ressemblance avec notre propre monde serait très certainement voulue. L’humour de l’auteur vient graisser les rouages de son histoire pour parler de « fées à la Maude », de règlements « de compte de fées » et de licornes pétomanes

Mon avis
Fées à la chaîne, ou comment renverser la base d’un conte. Voilà la première chose qui me vient à l’esprit pour parler de ce livre.

Lyse est la seconde de trois sœurs fées. Elle est la sœur insouciante, naïve, parfois bête mais, surtout, elle est la sœur qui prend la vie comme elle vient. Et quand la vie l’entraîne au sein de l’Ambassade de son monde sur les terres des humains, elle en est heureuse. Elle se retrouve alors confrontée à une réalité qui est tout sauf réjouissante et son tempérament haut en couleurs détonne complètement dans le tableau qu’elle découvre. La jeune fée déchante vite quand tout semble vouloir faire taire sa jovialité et écraser sa curiosité mal placée.

Si l’histoire semble tout à fait légère en apparence, en réalité, il n’en est rien. L’auteur, à travers une héroïne naïve, nous fait découvrir le monde des humains de la façon la plus négative qu’il soit. Les hommes sont profondément mauvais, les créatures magiques ne les apprécient pas, mais travaillent avec eux pour maintenir des relations cordiales. Lyse, dont le caractère tranche complètement avec le monde qu’elle découvre, pourrait baisser les bras plus d’une fois, mais elle possède cette force, ce petit quelque chose d’optimiste qui fait qu’elle persiste. Et, à son contact, nombreux sont ceux qui commencent à voir la vie autrement. Elle apporte une touche de couleur (rose, s’il vous plaît) à ce monde si terne. Elle s’attire la sympathie des autres tout en générant, évidemment, de grandes inquiétudes chez le grand méchant de l’histoire (que je ne nommerai pas car il faut que vous lisiez ce livre).

Les personnages sont originaux, touchants, agaçants, drôles (surtout Lyse qui ne se fait pas prier pour sortir des énormités à la pelle), plus complexes que ce qu’annoncent les premières pages. Un vrai régal. Et l’univers décrit est tout simplement plaisant. L’Ambassade a tout ce qu’il y a de plus malsain, avec ses attractions pour humains en manquent d’occupations. De de quoi se demander ce que donnerait un Disneyland si nos personnages de contes de fées étaient réels, comment seraient son marché, ses règles. Et, malgré le portrait négatif que nous dresse l’auteur sur les êtres humains, il sait jouer de nuances en ne tombant pas dans l’uniformité : certains humains sortant du lot, comme certaines créatures magiques, sont différentes. L'originalité ou tout ce que j’aime dans un livre !

L’intrigue m’a agrippée et transportée du début à la fin, même si le dénouement m’a paru un poil trop complexe. Un trop plein d’informations en quelques lignes seulement m’a forcée à relire le passage une seconde fois pour tout bien saisir. Mais relire n’est pas un problème quand on accroche à l’histoire.

Ce livre est un coup de cœur, que ce soit pour son histoire, pour l’univers ou encore pour les personnages. Lyse est le genre d’héroïne que j’aimerais croiser plus souvent dans mes lectures, un petit bout de fée qui part avec de grands handicaps dans la vie et qui, pourtant, en fait des forces. Cette jeune fille qui ne se laisse pas démonter, non pas parce que c’est l’héroïne du livre, mais parce que c’est dans son caractère : elle est douce, naïve, voit le bien partout et, même si elle le paie souvent cher, ses actes sont toujours justifiés. C’est un vrai régal de trouver un personnage qui reste fidèle à lui-même du début à la fin.

Je ne peux que remercier les Éditions P’tit Golem de m’avoir permis de découvrir un auteur tel que Philippe Besancenet. Je suis conquise par son style et par son univers. Je suis amoureuse de ses personnages et, après avoir déjà lu un seconde conte de son cru, je ne compte pas m’arrêter là.

La Fée de la Mousse de Philippe H. Besancenet

Passons maintenant aux Editions P'tit Golem, découvertes avec ce conte épatant via A&M. Merci à lolly pour cette correction.



Quatrième de Couverture
Bienvenue au Royaume de Gwann ! Avec son monstre ravisseur de princesse, ses momies tueuses, sa fée sans baguette, son festival folk et des bains de boue à volonté, vous vous sentirez vite à l’aise. Ici, rien n’est comme il paraît être. On y trouve la gloire comme la mort, les ennuis comme l’amour.
"Dans le marais, personne ne vous entend crier."

Les Princesses, tout le monde le sait, attendent leur champion au sommet d’une haute tour. On oublie un peu vite les chevaliers qui doivent défaire les monstres au bas dudit édifice. C’est une sombre tradition, dans l’ordre des choses de ce royaume, qui a néanmoins le mérite d’empêcher le premier venu de ravir les demoiselles. Une telle quête ne s’improvise pas !

Le mot de l'éditeur :

La Fée de la Mousse est un court roman qui s'inspire des contes classiques mais les détourne avec humour. La lutte contre les préjugés, la préservation de la nature, sont deux de ses principaux messages. Il intéressera les jeunes adultes et tous ceux qui pensent que quelque part, les fées existent encore.

Mon avis
La Fée de la Mousse m’a attirée par sa quatrième de couverture qui annonce un conte de « Fées » différent et léger. Finalement, une fois la lecture terminée, je me suis rendu compte que ce n’était pas une histoire si légère que ça, mais plutôt profonde et touchante, une histoire à laquelle je ne m’attendais pas, mais qui m’a énormément touchée.

Ódla est une jeune fée naïve et pleine de bonté, qui s’est promis d’accomplir son travail de fée à sa majorité, à savoir, aider les autres, comme dans les récits. Mais, sans guide, cette mission s’annonce compliquée. C’est en rencontrant un prince dénué de la prestance stéréotypée des histoires féériques qu’elle se lance dans sa première aventure. Pour le meilleur comme pour le pire.

La construction du livre mêle deux histoires en parallèle dont le lien n’est pas évident au premier abord. Pourtant, à aucun moment, je n’ai été gênée par ce style et c’est sans surprise que la logique de ce choix arrive à la fin. Ces deux histoires qui n’en sont au final qu’une m’ont tout de suite arrachée à mon quotidien et j’ai pris un grand plaisir à lire ce livre. La légèreté apparente masquant en réalité une histoire plutôt dure rajoute du charme à la lecture et j’ai été séduite, autant par le fond que par la forme. L’auteur écrit bien, mène avec brio son histoire ainsi que ses personnages.

Parlons d’eux, justement. Ódla est rafraichissante : toute mignonne, naïve, plus forte que ce qu’on peut croire, elle m’a touchée dès le départ. Amaury, le prince, a lui aussi su me séduire : son côté non stéréotypé et complètement perdu constitue ce qui me plaît : l’inattendu. J’aime lorsqu’un livre me surprend par son originalité et, ici, c’est le cas. Les autres personnages sont bien construits, quel que soit leur rôle. Je ne vais pas m’étaler sur le sujet pour ne pas trop en dire mais je suis tout de même obligée d’aborder le cas de l’homme-cerf. Ce personnage m’a émue, ses regrets, sa honte, ce qu’il a vécu… Tout en lui a su me conquérir. Son souci de préserver les siens sans y parvenir, sa peur d’affronter les gens qu’il aime et d’avoir à avouer la faute qu’il n’a commise que parce qu’il était sous l’emprise d’une sorcière, les drames qui se sont ensuite enchaînés… Philippe Besancenet a créé des personnages exquis en tous points ! Même les plus étranges, comme les hommes bruns, ont une histoire étonnante et accrocheuse. Vraiment, je ne peux que saluer ce travail de maître.

L’écriture, l’histoire, les personnages, les rebondissements ; tout, dans ce livre, vise juste. Les contes pour enfants m’ont toujours plu et ce conte pour plus grands me conforte dans l’idée qu’il n’y a pas d’âge pour aimer les fées, les princesses et les princes. Les défauts qu’on ne leur voyait pas en étant plus jeunes font leur force quand on grandit. Je crois que c’est par ses faiblesses que j’aime le héro d’un livre et, ici, les faiblesses des personnages les mettent en valeur à merveille.

Merci aux Éditions P’tit Golem ainsi qu’au forum A&M pour cette lecture rafraîchissante et touchante. Et merci à Philippe Besancenet d’avoir partagé une nouvelle fois un peu de son univers avec ses lecteurs : j’ai été conquise par Fées à la chaîne et cette nouvelle lecture confirme mon avis sur le talent de cet auteur.