Quatrième de Couverture
Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs trois enfants : Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane. Tante Jeanne arrive à la rescousse, Marcel Tremble surgit de nulle part. Chacun doit s’inventer une nouvelle vie, mais rien ne se passe comme prévu dans la grande maison. D’étranges phénomènes se produisent, les chagrins roulent sur des pentes inattendues…
Mon avis
Bérengère Cournut nous offre un spectacle merveilleux fait de vers libres et de cascades d’images particulières. À travers les étapes complexes du deuil, de la disparition brutale de la mère, le roman nous plonge au coeur des rouages d’une famille pas comme les autres. Odile est partout et nulle part à la fois. Elle est dans cette maison qui prend l’eau, dans ses enfants qui attendent en vain son retour et dans le souffle de vie qui anime le récit.
Lire du Bérengère Cournut, c’est toujours une aventure particulière. C’est poétique, fin, ça explose en bouche et on ne sait jamais sur quel arôme on va tomber… On sait simplement que ça ne va ressembler à rien de ce que l’on a déjà goûté, ou alors un peu à notre enfance, un peu à un voyage, un peu à un rêve…
Zizi Cabane c’est doux, c’est fort, ça brusque mais ça câline aussi. C’est beau et ça me conforte dans l’idée que j’aime vraiment bien le style de Bérengère Cournut, surtout lorsqu’il me sort de ma zone de confort.
“Je suis sortie de moi – il faisait frais, il faisait jour
Je pouvais couler entre les graviers, caresser l’herbe et mouiller la terre
Je pouvais serpenter, dévaler, tout emporter – si je le voulais” p36
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